CAMBODGE : Le palmier à sucre recette
Le sucre de canne
La méthode artisanale de la fabrication du sucre de canne que j'ai découverte au Cambodge.
Originaire d'Inde, cet arbre résiste bien à la chaleur, à la sécheresse et à l'humidité. Il est souvent cultivé en Asie du Sud-Est, notamment pour la production de sucre, mais pas seulement. Cet arbre "Thnot" désigne en langue khmère le palmier à sucre, haut de 10 à 30 mètres, il est couronné par un bouquet de 25 à 40 feuilles. Pour la récolte de la sève , il faut grimper à l'arbre par une échelle de bambou (voir photo). Il est ainsi exploité de multiples manières par les Cambodgiens, de la construction des maisons à la fabrication de nombreux produits artisanaux. Comme le krama, foulard traditionnel , cet arbre est un symbole du Cambodge, de sa culture.
La méthode généralement utilisée consiste à pratiquer des incisions sur les inflorescences mâles ou femelles, puis à recueillir la sève qui s'en écoule dans des récipients fabriqués avec des tiges de bambous. L'inflorescence laisse couler sa sève pendant un mois et demi. La sève doit être récoltée rapidement pour éviter qu'elle ne fermente. Un palmier à sucre peut produire de 10 à 20 litres de sève par jour pendant la période de production qui peut durer cinq à six mois. La récolte s'étale de décembre à mai. La cuisson du jus de palme donne une pâte dure ou semi-solide, formée de saccharose et de mélasse. Une fois refroidi, il donne un pain de sucre non raffiné. En 2011, la vente du sucre de palme en sachet s'industrialise lentement au Cambodge, Avant l'arrivée de la canne à sucre, importée par les colons, le sucre de palme était la seule source de sucre de ces régions. Dans les années 1950, il était produit environ 50 000 tonnes de sucre de palme par an, au Cambodge.
C'est très sucré et très bon.... J'en avais ramené dans mes bagages....
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